Spécialassociations
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Mettre en place des protocoles de sécurité et de protection des données.
Il est essentiel de mettre en place des protocoles permettant de protéger les données des salarié·e·s, des bénévoles et des bénéficiaires tout en respectant le règlement général sur la protection des données (RGPD).
2
Utiliser des techniques de community management pour désamorcer.
Le « hate management » est malheureusement devenu un passage obligé pour tou·te·s les Community Managers. Tout d’abord il est essentiel d’identifier le type d’internaute auquel vous avez affaire ainsi que ses motivations dans le but de mieux cerner le problème et de pouvoir décider, en connaissance de cause, de lui répondre ou pas.
Un ton impersonnel est susceptible de stimuler l’agressivité de vos interlocuteurs et interlocutrices, vous pouvez essayer de personnaliser votre discours afin de désamorcer la situation.
L’humour est également un bon outil pour apaiser un débat sur le point de dégénérer ou pour y couper court.
Enfin il est primordial de modérer et de signaler systématiquement tout commentaire à caractère haineux.
3
Mettre en place un protocole de réponse aux attaques et un dispositif de soutien aux militant·e·s et bénévoles.
Établir un protocole de réponse aux attaques et de soutien aux personnes visées peut être une bonne chose pour votre organisation, cela permettra de former vos militant·e·s et donc d’éviter qu’ils ou elles ne se retrouvent isolé·e·s, impuissant·e·s ou désarmé·e·s face aux cyberviolences.
4
Mettre en oeuvre un protocole de protection et de formation des salarié·e·s.
Il est essentiel, en tant qu’employeur·euse, de protéger vos salarié·e·s des cyberviolences. Selon l’article L4121-2 du Code du travail l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses employé·e·s. Vous avez donc l’obligation légale de protéger vos employé·e·s des violences en ligne : vous ne devez pas seulement diminuer le risque, mais l’empêcher. Cette obligation est une obligation de résultat (Cour de cassation, chambre sociale, 22 février 2002, pourvoi n° 99-18389), c’est à dire qu’en cas de maladie ou d’accident liée aux conditions de travail votre responsabilité pourra être engagée.
Dans le but d’assurer la sécurité de vos salarié·e·s vous pouvez vous livrer à une évaluation des risques de cyberviolences afin de déterminer les mesures de prévention les plus pertinentes et d’établir une procédure claire en cas de cyberharcèlement. Vous pouvez par exemple mettre en place des formations afin de sensibiliser vos salarié·e·s à la sécurité en ligne et à la notion de cyberharcèlement et les informer de la procédure à suivre afin de dénoncer une situation jugée problématique. Vous pouvez également adopter une politique relative à l’utilisation du matériel informatique et d’internet au travail et la mettre régulièrement à jour.
Si les salarié·e·s de votre organisation sont exposé·e·s à des cyberviolences dans le cadre de leur travail, vous devez prendre des mesures pour les protéger : mesures pour améliorer la sécurité informatique, proposition de prise de congés, offre d’accompagnement psychologique ou juridique.