Films de campagne
Teaser #NosVoixNosCombats
À l’heure où les réseaux sociaux font partie intégrante des espaces de militantisme, le cyberharcèlement touche particulièrement celles et ceux qui défendent les droits humains.
Ces violences en ligne visent à intimider et réduire au silence les militant·e·s.
Si elles engendrent bien sûr des risques pour la santé de ces personnes, elles représentent aussi un danger collectif, en restreignant les espaces d’expression et en appauvrissant le débat public.
Les militant·e·s des droits face au cyberharcèlement
Dans ce premier volet, Daria Marx, militante féministe et co-fondatrice de Gras Politique, association féministe contre la grossophobie, Priscillia Ludosky, gilet jaune et co-fondatrice de la Ligue citoyenne, et Fatima Benomar, militante féministe, témoignent des cyberviolences qu’elles subissent, ainsi que des conséquences qu’elles entraînent sur leur vie, leur santé et leur militantisme, et détaillent leurs tactiques de riposte.
Cyberharcèlement : comment faire front collectivement ?
Dans ce deuxième volet, Fatima Bent, présidente de l’association Lallab, Alice Barbe, activiste et directrice de SINGA, Jawad Bachare, directeur exécutif du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France) et Ketsia Mutombo, présidente de l’association Féministes contre le cyberharcèlement, nous parlent de la manière dont le milieu militant et associatif peut s’organiser pour lutter contre les violences en ligne : dépôt de plainte, ripostes possibles et accompagnement des salarié·e·s et des bénévoles, vous saurez tout ce qu’il y a à savoir pour faire front collectivement contre le cyberharcèlement.
Le cyberharcèlement : une arme pour réduire les militant·e·s au silence
Dans ce troisième volet, Romain Badouard, chercheur à l’Institut français de presse et Ketsia Mutombo, présidente de l’association Féministes contre le cyberharcèlement, reviennent sur l’ambivalence d’Internet, ce formidable espace de débat démocratique où s’exercent néanmoins de nombreuses violences. Le cyberharcèlement, en faisant taire, de manière souvent violente, les personnes ou les collectifs porteurs de revendications, contribue au renforcement des discours dominants et menace ainsi notre droit à l’information, mais aussi la richesse du débat démocratique puisqu’il favorise l’autocensure et appauvrit le débat public. Ainsi, se reproduisent au sein du cyberespace les discriminations constatées hors ligne : les prises de parole des personnes opprimées sont invisibilisées et cela nuit à l’émergence de discours alternatifs.